Ils ont lu, et ils valident...
Libraires, critiques, porgrammateurs de festivals... Ils ont lu les dernières parutions In8, et ils vous les recommandent.
« Un roman époustouflant et terrible » - Marin Ledun, écrivain
« Laurence Biberfeld est à la fois magicienne, alchimiste et ensorceleuse. Voilà un roman qui m'a littéralement empoignée par sa langue magnifique, son histoire prenante et sa capacité à donner forme et chair à des sensations jusque-là inexplorées.» - Corinne Tonelli, Festival Polar de Villeneuve lez Avignon.
« J'ai l'impression d'avoir été passé à la lessiveuse, trois jours durant, tant ce roman est beau, puissant, tempétueux, remuant, ravageur, bouleversant, lucide, acéré, rugueux, aride de facilité et foisonnant d'émotions. C'est compliqué de mettre des mots sur la langue, si précise et redoutable, de Laurence Biberfeld. Ce qui vous prend aux tripes, vous insuffle l'air dans les poumons par rafales, vous assèche la bouche, vous affame, vous abreuve et vous nourrit à la fois. » - Marin Ledun, écrivain
« Gafna est un personnage magnifique que l’on n’oubliera pas. » - Boris Lamot, Blog 813
« Une écriture qui s'envole au firmament. » - Corinne Naidet, 813
« Prudon parlait de "langue chienne", Laurence Biberfeld est là, à cet endroit précis, comme si la liberté de la libertaire était de convoquer des classiques (il y a du Georges Sand dans cette matière-là) et de les décanter au jus de la rue et à l'humus de la nature. Son verbe frappe fort et rend justice à ses personnages. Ce roman est magnifique. » - Yves Jaumain, FIRN
« Un portrait détaillé d’une femme humaine, droite, inspirant confiance, descendante d’une histoire qu’elle porte en elle et qu’elle n’a pas oubliée, une femme au service des autres, dans un environnement social où précarité, pauvreté et violence sont le quotidien ce qui n’exclut pas, bien au contraire, l’humanité, l’amitié et la solidarité. » - Max Buvry, Librairie Vaux livres
« Il faut lire Laurence Biberfeld, dont les romans noirs sont des bijoux d'humanité et de force. Edoyo, Lemlem et Gafna, sont de véritables héroïnes. Elles incarnent la résistance impossible aux mécanismes de domination sociale, elles sont les figures tragiques d'une société dégueulasse qui écrase. Grain d'hiver est un roman incroyable de puissance, servi, comme toujours chez Laurence Biberfeld, par une écriture somptueuse. » - Natacha Levet, Université de Limoges, autrice de Le roman noir, une histoire française (PUF, 2024).
« C’est un récit magistral. Dans l’écriture, comme toujours somptueuse chez Laurence, dans ce qu’il aborde (la violence des hommes, des familles, de la nature, la nécessité de solidarité…). Et surtout surtout dans ses personnages !!! Moi qui aime beaucoup les personnages de méchants, je suis servie. Je crois surtout que les voix de Edoyo, de ses compagnes de zonzon, celles de Lemlem et de Gafna vont m’accompagner longtemps. Magistral et incontournable. » - Cécile Maugis, Nuits noires d'Aubusson
Voir l'interview de Laurence Biberfeld
« C’est difficile de rendre justice à un livre qui nous a tant touché en seulement quelques mots. Là, j’ai juste envie de vous dire : faites moi confiance.
Si vous aimez l’univers de la forêt, l’odeur des pins, les protagonistes énigmatiques et magnétiques, lisez le ! Et on en parle ? » - Flore, Librairie Ici Paris
« S'il s'inspire d'une femme qui a vécu 14 ans isolée, dans les bois des Cévennes, « L’écrivain va bien au-delà de l’anecdote et du fait divers : il nous propose d’accompagner cette inconnue dans ses fuites, de se tapir avec elle près d’un champ labouré où une renarde reste à l’affût. (…) Il s’attache à décrire le quotidien d’une vagabonde qui s’est détournée du monde, de ses fracas, de ses obligations. Il décrit ses gestes, la musique qu’elle écoute au hasard, les livres qu’elle pique dans une bibliothèque, le verre de vin qui lui donne envie de danser. Il la rend enfantine et inconsciente, telle une héroïne de conte de fées entre princesse et sorcière. La fille de Diogène est un texte court, poétique et modeste, refusant les adjectifs et l’émotivité pour nous laisser une place à ses côtés sans avancer le moindre jugement. » - Libération, Christine Ferniot
« J'ai aimé cette sensibilité, cette écriture sobre et parfois âpre tout en restant minimaliste. C'est un véritable catalyseur autour de la tension et de l'émotion latente. On se trouve alors face à une humanité parfois oubliée dans un monde où le conformisme domine. La fille de Diogène est une nouvelle démonstration du talent de Cyril Herry dans cette ode à la liberté. » - Sébastien Lagarde
« Patrick Delperdange maîtrise l'art de la mise en scène au gré d'une écriture décantée se concentrant sur l'essentiel pour développer ce format à la fois très bref et extrêmement concentré. Et puis il y a cette atmosphère sombre et poisseuse qui émerge du texte et plus particulièrement lorsque Lorraine et Arthur pense trouver refuge au sein de ce corps de ferme délabré où réside cette famille paysanne au comportement dysfonctionnel rappelant par certains aspects quelques scènes dignes du film Délivrance. Tout cela se décline en adoptant le point de vue de Lorraine cherchant à renouer avec son frère Arthur dont elle perçoit cette colère qui le ronge trouvant sans doute quelques racines dans l'émergence de ses souvenirs de jeunesse dont on devine quelques aspects sous-jacents peu reluisants. Entre violence et fêlure, Un Parfum D'Innocence met donc en lumière ces instantanés brutaux se révélant dans l'alchimie habile d'un texte d'une sombre intensité. » - Cédric Segapelli
« L’histoire pourrait sembler banale, elle se révèle palpitante. Grâce tout d’abord à la capacité de l’auteur à donner vie au décor – minable, désolant – dans lequel Arthur et Lorraine vont s’engluer (…) Patrick Delperdange donne chair aux personnages de la sœur et du frère, notamment par des flashbacks qui nous replongent dans leur enfance commune, au temps heureux où ils vivaient chez leur grand-mère. Le souvenir surgit souvent de l’emploi de mots désuets, héritages du parler de Mamylou. Le fil narratif est alors comme suspendu, s’accordant une pause mi-nostalgique, mi-humoristique, avant de reprendre ses droits et de pousser Arthur et Lorraine vers leur destin. Fiction courte, Un parfum d’innocence trouve dans sa brièveté même une efficacité redoutable. Et prouve, s’il est besoin, que style et littérature noire ne sont pas antinomiques. » - Le Carnet et les instants, Nausicaa Dewez