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Revue de presse # 1 : Rose Royal

Fin septembre est paru Rose Royal, une percutante novella de Nicolas Mathieu, Goncourt 2018, que personne n'attendait. Qui a surpris tout le monde. Qui n'a déçu personne. Petite revue de presse de l'opus noir qui défraie la chronique.

« un texte vraiment superbe, très bien écrit, mélancolique et sombre, un portrait dense et déchirant d'une femme (…) C'est vraiment noir, mais le regard est plein d'empathie et la plume ultra-sensible. » Michel Abescat, France Inter

« une remarquable fable sociale où la solitude, la misogynie et le nihilisme consumériste frappent sans pitié. Un récit d'excellente facture ! » François Lestavel, Paris Match

 « Assurément ce n'est pas la quantité qui fait la qualité. En témoigne cette brève fiction qui se lit d'une traite, avec délectation, émotion, et sidération in fine. (...) une novella noire, extra. » Delphine Peras, L'Express

 « Par petites touches, Nicolas Mathieu peint ce beau portrait de femme. (...) On retrouve donc ici, condensé en 70 pages, ce que l’on aime dans l’écriture de Nicolas Mathieu. L’art de dire le quotidien dans sa crudité, de regarder le monde en face en y trouvant toutefois quelques instants de grâces et une réelle beauté. » Yan Lespoux sur encoredunoir.com

« A celles et ceux qui seraient en manque de Nicolas Mathieu depuis Leurs Enfants après eux, Rose Royal est l'occasion de passer une heure avec lui. (...) En seulement 80 pages, Nicolas Mathieu réussit trois choses : un superbe portrait de woman next door, victime mais surtout héroïne d'une histoire de violence (hélas) trop ordinaire ; celui d'un amour sur le tard, au "nouvel âge de la maladresse". Et dissèque la mécanique du couple, cet "art délicat de la concession", même (surtout) quand il n'est pas brûlé par la passion. » Pascaline Potdevin, Grazia

 « Sous l'écorce d'une écriture musclée et visuelle, Nicolas Mathieu reste un animal politique au sang chaud, un auteur qui souffre, pas de voir la société évoluer mais de la voir sombrer, dans un consumérisme vampirisant, un libéralisme individuel qui n'aurait plus que la violence comme mode de communication. Violence des politiques, violence des hommes. (…) Cette collection In8, menée de main de maître par Marc Villard, recèle d'incroyables pépites et Rose Royal de Nicolas Mathieu en est une de plus. (...) Rose Royal n'est pas un manifeste politique, pourtant comme dans Aux animaux la guerre ou Leurs enfants après eux, il y a cette sociologie qui colle au récit, qui se coule dans la narration, rien de scientifique, de démonstratif, un simple pas de côté pour poser le contexte de ces vies. C'est court et c'est excellent. » Christophe Laurent, thekillerinsideme.over-blog.com

« Un beau petit texte, par une grande plume. Goncourt 2018 jusqu’à la mi-novembre, l’auteur nancéien, né à Épinal, signe son 3e livre chez In 8, une maison d’édition qui soigne ses pépites. Le voilà qui renoue avec le polar, en 74 pages, denses, tendues comme le ressort d’un Smith & Wesson. La valeur d’une nouvelle pour raconter une histoire, comme un coup de poing, violente comme la vie. » Pascal Salciarini, L'Est républicain

« C'est noir, sombre et j'adore ! Nicolas Mathieu, un regard comme nul autre pareil sur notre société ... » Librairie Le Marquepage, Quintin

« Avec son style chaloupé, ses phrases bien balancées et ses situations habilement croquées, Nicolas Mathieu nous a habitués avec ses deux romans précédents -"Aux animaux la guerre" et "Leurs enfants après eux", Prix Goncourt 2018 - à des bras cassés du quotidien, des anti-héros à la mine fatiguée et à l'haleine redoutable, des familles désargentées, des jeunes zonant au milieu d'usines désaffectées et à un contexte social déprimé. (...) Nicolas Mathieu n'écrit pas des histoires pour midinettes, il nous le confirme encore une fois. Brillant, percutant, bref à lire ! » Librairie Le Moulin des Lettres, Epinal.

« Nous savions Nicolas Mathieu extrêmement talentueux, nous le découvrons malin. Pour ne pas risquer cette sorte de baby-blues qui guette tous les auteurs couronnés d’un angoissant Goncourt, lui s’accorde « un pas de côté », selon ses dires, avec la publication d’une magnifique novella dans la collection Polaroid des éditions In8. Comme un coureur de fond qui reprendrait l’entrainement après un accident musculaire, le voici de retour pour un bref échauffement en 77 pages aussi sombres que brillantes. (...) « Aucun amour ne peut survivre à ses archives » écrit Nicolas Mathieu. Et Rose le sait, les Rita Mitsouko lui ont assez seriné que les histoires d’amour finissent mal et que, des illusions à cette rubrique des chiennes écrasées, il n’y a qu’un pas, de côté pour l’auteur, vers la sortie pour Rose. » Jean-Luc Manet, sur nyctalopes.com

« Derrière les chiffres glaçants des féminicides, on trouve des femmes de chair et d’os, des femmes qui aiment ou éprouvent juste l’envie d’aimer, des femmes sous emprise qu’un mot, un geste, un regard suffisent à condamner à mort. On le comprend bien dans Rose Royal, la novella noire que vient de publier Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018 pour Leurs enfants après eux. (…) Leurs enfants après eux, c’était le roman d’une époque, d’un monde oublié, abandonné, dans les marges de la société. Rose Royal, en 77 pages, raconte de façon implacable la tragédie des féminicides qui, l’an dernier, a entraîné la mort de 121 femmes en France et cette année déjà 113 aux premiers jours d’octobre. » Alexandra Schwartzbrod, Libération

« Nicolas Mathieu dans un style efficace, sans fioritures mais aux images fortes, sait aussi bien restituer un décor que décrire la violence d’un sentiment. Sa nouvelle est aussi un constat de la persistante des schémas mortifères qui assignent aux hommes et aux femmes des rôles qui les enferment. » Jean-Marc Faure, La République des Pyrénées

« On retrouve son style lumineux, empathique, mêlant rassurante banalité de la vie quotidienne et constats amers sur l’époque. (...) Chez Nicolas Mathieu, il y a toujours une douceur dans les mots, la poésie du petit détail vrai. Il instille ici des éléments de malaise, une violence sourde. Celle de la société, où l’individualisme enfle, où les rapports s’assèchent, se désincarnent. Dans ce court livre, qui s’engloutit d’une traite, comme un pastis au Royal, l’écrivain parvient à nous saisir, à nous envelopper dans une mélancolie ouatée dont on sent qu’il va nous tirer brutalement. On en sort ébranlé. » Florian Laporte, Benzine mag

« Nicolas Mathieu est un portraitiste. Il me fait penser à un sculpteur qui ferait tourner ses personnages, ou qui nous ferait tourner autour du personnage et qui nous montre différents aspects. C'est jamais cliché, c'est toujours dans la finesse, mais jamais compliqué non plus, il dit les choses de manière très efficace. On en ressort changé, groggy. » Aline Audran, France Bleu Bearn

« Nicolas Mathieu nous plonge dans la violence au sein du couple. Et on sent le petit tic tac à la Fight club qui s'installe, et on sait que ça va pas bien se terminer. On sent que ce n'est pas du tout la bonne histoire d'amour. Mais ça s'installe avec commodité, avec passion, avec de grands moments d'affection, des grands moments de pardon, et des grands moments de claque. Bref, en septante pages, on a deux personnages, une ambiance, une situation actuelle, bref du grand Nicolas Mathieu, comme il sait faire, et tout est dit. » Michel Dufranne, RTBF

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