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On en parle

Les critiques et les lecteurs passent au crible les dernières parutions d'in8. Petit florilège de leurs retours de lecture.

Sur Tempête Yonna, de Cyril Herry

 « C'est peut-être là où réside le tour de force de Cyril Herry : comme il travaille sur cette matière humaine qui s’exprime partout, en ville, à la campagne, en montagne, en forêt, chacun se sent directement interpellé par des comportements connus, déjà expérimentés. Peut-être la présence forte de la nature et l’isolement renforcent-ils l’intensité des sentiments… mais pas forcément. Du coup, Braconne, le village où se déroule l'histoire, devient une caisse de résonance, que l’on n’oubliera pas de sitôt, même après l’avoir traversé ! (…) Cette lecture me renvoie à deux choses très différentes. J’ai d’un côté eu l’impression de retrouver une version moderne d’un roman de l’école de Brive, ancré dans un terroir, avec cette primauté donnée à la nature, dans sa violence mais aussi dans sa beauté. Et, en même temps, cette lecture m’a aussi fait retrouver quelque chose de l’ordre de ce que j’avais ressenti en lisant Tristesse et beauté, de Yasunari Kawabata : une impitoyable violence dissimulée sous une magnifique douceur. Et, en effet, la langue de Tempête Yonna est très belle, et m’a parue servir de révélateur, d’exhausteur, si j’ose dire, à la brutalité des hommes. Alors un seul conseil : quelles que soient vos propres tempêtes, lisez Tempête Yonna ! » - Ô Grimoire

« Sans eau, électricité et autres réseaux de communication, il faudra donc s’entraider, faire passer le collectif avant les désirs individuels, sauvegarder le groupe de la folie des hommes. Une fuite immobile que Cyril Herry décrit fort bien : vous n’aurez aucun mal à ressentir les journées et les nuits passées à Braconne. » - Cédric Laprun, Librairie Escapade (Oloron)

« Attention, roman incontournable. D'une finesse et d'une profondeur rares. Le pari de Cyril Herry est réussi et son huis clos à ciel ouvert fonctionne parfaitement. Les relations, les tensions entre les habitants se tissent, montent et l'on pressent la catastrophe, mais laquelle ? Quand ? Qui ?

Cyril Herry décrit admirablement les relations de l'homme avec la nature, ce qu'il faudrait pour vivre en harmonie. Nul doute que Braconne, Yonna la tempête et la jeune femme ainsi que ses voisins restent en tête longtemps. C'est le genre de livre qui continue à s'insinuer en nous lorsqu'il est refermé. » - Yves Mabon, Lyvres.fr

« En transformant un hameau isolé par les conditions climatiques en un microcosme rassemblant des échantillons de ce que la société propose à grande échelle, l'auteur nous entraîne sur des pentes dangereuses. Là où l'égoïsme, l'orgueil, l'envie, la jalousie, l'amour et la haine aussi peuvent transformer un groupe d'individus d'abord animé par le même objectif solidaire, en une meute de gens prêts à tout pour tirer leur épingle du jeu. Et quels risques prend-on quand il semble que l'on soit seuls au monde? (...)

Le roman se lit vite, presque sans reprendre de respiration, comme quand on est pris dans un grand coup de vent et que l'oxygène semble manquer. Un roman coup de cœur. »- babelio.fr

« Un des boulots de l'écrivain, c'est de révéler ses personnages, de les rendre vivants, complexes comme le sont les vrais gens. Cyril Herry a ce talent-là. On s'attache vite aux personnages, on subodore que leurs relations ne sont pas aussi simples que l'auteur essaie de nous le faire croire. Et puis sa plume dévoile peu à peu leurs histoires, leurs failles et leurs frustrations, leurs faiblesses et leurs péchés, qu'il s'agisse d'adultère, de lâcheté ou de violence rentrée ? Leur bienveillance et leur générosité aussi. Les personnages de Tempête Yonna prennent chair, deviennent vrais, au fil des pages et de ce huis-clos encadré par la forêt et les prés » - Nathalie Goursaud, Le populaire du centre

sur Maktaaq, de Gildas Guyot

« Dans ce récit entre initiation et transmission, Gildas Guyot développe une écriture étonnante de précision ». Il dévoile un « style à la fois personnel et violemment réinventé, si bien qu'après Le Goût de la viande, on peut dire que Maktaaq est un deuxième premier roman » - Clémentine Thiébault, Sang froid

sur Maître de cérémonie d'Hervé Mestron

« On parlera volontiers pour Hervé Mestron d’une écriture « au plus près de l’os », vive et sournoisement naïve, d’histoires tordues, de la résurgence suburbaine d’un Franz Bartelt expéditif. La morale tangue. Mais, que voulez-vous, tout le monde en croque, mort ou vif. » - Jean-Luc Manet, Nyctalopes.fr

« un style vif, direct et efficace, à l’humour noir décapant, aux situations aussi démentes qu’inattendues. Ziz, son amoureuse et Santoni forment un trio déjanté ; ils nous emmènent dans leur tourbillon infernal, funèbre et drôle, vibrant et destructeur.

Et comme d’habitude, on se régale ! » - Cécile De Ram, Encres vagabondes

« Plus on avance dans l'histoire, plus on croit lire une farce. Une farce funèbre évidemment, à l'épilogue jouissif » - Les lectures de l'Oncle Paul

« Vous allez découvrir, mort de rire, le monde de la mafia funéraire. Autant dire que ça dégomme comme à la foire et que tous sans exception en prennent plein la poire, les porteurs, les thanatopracteurs, les embaumeurs, les croque-morts, la clientèle et les animaux de compagnie.
Cette novella est un très bon cru d'humour noir de la collection Polaroid dirigée par Marc Villard, un expert en polar et en jazz. Ce Maître de cérémonie, il n'a pas une gueule d'enterrement ! » - Koalas sur Babelio.fr

 « L'humour et la plume alerte et précise de l'auteur flirtent avec ironie sur un univers assez confidentiel..ce commerce particulier où la décence et la discrétion doivent être les valeurs de cette profession. L'auteur lève un coin du voile...quelques anecdotes "croustillantes " pimentent ce roman si singulier et atypique ! Je vous le recommande ! » - Kawane sur Babelio.fr

 

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