Max Obione
Max Obione vit encore. Débarqué en Normandie en 1944, Max Obione apprend à lire dans les illustrés de son enfance. Rat de bibliothèque, dévoreur de bouquins de toutes sortes, cette passion précoce de la lecture le conduit vers les rayons d'une librairie caennaise où il fait son apprentissage.
Puis il s'oriente vers un service de l'Etat mieux rétribué. Bien qu'il écrivit moult premiers chapitres de romans sans lendemain, la passion écrivante ne l'abandonne jamais durant sa carrière administrative qu'il achève dans la magistrature des comptes. Il assouvit au passage son penchant cultureux en exerçant quelques années les fonctions de directeur régional des affaires culturelles. Puis, la soixantaine en vue, il met enfin un point final à son premier roman, qui fait dire de lui qu'il est un jeune auteur tardif. Les titres s'enchaînent ensuite. Max Obione opte pour le genre policier ou noir qui lui donne une grande liberté narrative pour raconter des histoires à cent lieues du moijisme infinitésimal qu'il exècre. Il revisite à cette occasion les archétypes de cette littérature ancrée dans le réel. Il a créé la coopérative d'édition Krakoen qui promeut la bibliodiversité.
Bibliographie sélective
Boulette, Atelier In8, 2011
Scarlife, Krakoen, 2010
Gaufre royale, Krakoen
Amin’s blues, Krakoen
Calmar au sang, Krakoen
Le jeu du lézard, Krakoen
Les vieilles décences, Krakoen
Balistique du désir, Krakoen