Hyacinthe Kergourlé, jeune appelé de vingt ans, survit miraculeusement à l'enfer des tranchées. Lorsqu'il regagne la ferme familiale, à l'armistice, c'est avec un bras en moins, mais un truc en plus, dans la tête, ou au fond des tripes. Que lui reste-t-il à vivre ?
L'histoire de Hyacinthe Kergourlé est celle d'un homme qui tente de se reconstruire malgré lui, bouchée après bouchée, en redevenant carnivore.
SELECTION PRIX ROBLES 2019 - DROITS VENDUS : POCHE (POINTS SEUIL)
Isbn : 978-2-36224-092-8
Prix : 17 €
Auteur : Gildas Guyot
Genre : roman
13 x 21 cm / 248 pages / parution : octobre 2018
REVUE DE PRESSE
« Découvrez ce livre, c'est de la dynamite !... Absolument extraordinaire. » Patricia Martin, France Inter, Le Masque et la plume
« Le style est cru, l'humour, noir de noir, le ton et la trame, puissants. Ce livre est un coup de lame dans un mulot bien portant. » Emmanuelle Jowa, Paris match
« Un énorme coup de poing à la lecture. J'en appelle aux lecteurs... saisissez-vous de ce texte ! (...) Thomas Vinau et Gildas Guyot sont en ce moment les deux jeunes auteurs qui donnent un gros coup de pied dans la scène littéraire française. » Anthony Clément, Radio MDM
« une écriture éblouissante et voluptueuse qui fait rouler les sonorités » Corinne Naidet, Ondes noires
« Emporté par un style cru et saignant (c'est le cas de le dire), parfois célinien, le lecteur va être le témoin impuissant du reste de la vie de ce soldat défait malgré la victoire. (…) Un premier roman 'coup de poing' qu'on ne lâche pas durant 236 pages. » Jean-Marc Faure, La République des Pyrénées
« Le miracle c’est donc ce roman noir étonnant, qui flirte parfois avec le conte, porté par un style incisif, imagé, cru et souvent doublé d’une pointe d’humour noir de bon aloi qui montre un homme qui fabrique sa propre monstruosité. » Yann Lespoux, Marianne
« C'est l'exploration d'un charnier qui évoque les grands peintres apocalyptiques du 16e Siècle, et pour le survivant du "carnage", la certitude de ne plus jamais s'échapper de cette "Nef des fous". » Lionel Germain, Sud-Ouest-dimanche
« Hyacinthe Kergourlé est une vraie calamité pour toutes les personnes qu'il va croiser au fil de sa vie, et on aura rarement vu un salaud – dans la littérature – aussi constant dans son caractère, ce qui contribue à rendre la lecture aussi fascinante. » Frédéric Prilleux, Revue 813
« Un roman plein de fluides, d'odeurs, une écriture extrêmement physique et qui va raconter l'histoire de ce type, pris dans un enfer, une boucherie à ciel ouvert, avec cette question lancinante : comment on survit à ça ? » Clémentine Thiébault, Canal +
« Le goût de la viande est d’abord une écriture ; riche, imagée, et pourtant aussi parfois clinique tant le regard de Hyacinthe, narrateur de sa propre histoire, tant à parfois vouloir garder une certaine distance avec ses actes. C’est aussi, bien entendu, une histoire. Elle est cruelle, dérangeante, obsédante et pourtant pas dénuée non plus d’un soupçon d’humour noir, très noir, qui, là encore, permet d’instaurer une certaine distance et, peut-être, de rendre l’ensemble un peu moins pesant en le faisant basculer par moments dans un quasi burlesque. » Yan Lespoux, encoredunoir.com.
« Comment dire que ce roman est d'une part formidable et d'autre part ultra original et troublant voire par moments dérangeant ? C'est cru, violent, ironique, dur, l'humour est - pléonastiquement, comme disait P. Desproges - noir, très noir, désespéré, désabusé. Je me suis régalé dans ce roman très inventif - un véritable coup de cœur. » Yves Mabon, Lyvres, l'express.fr
« J'ai dévoré Le goût de la viande. Quel bouquin ! Quelle écriture ! » Stéphan Rocton, Librairies du Pays Marennes-Oléron
« Gros coup de cœur pour ce premier roman de Gildas Guyot. La langue crue (on pense parfois à Louis-Ferdinand Céline) vous prend aux tripes. Argotique ou flamboyante, l’écriture de Gildas Guyot aurait presque une saveur de liqueur amère. » Gaël, Librairie Le Grenier
« Gildas Guyot nous emporte dans une danse macabre illuminée par la force de sa gouaille et le rythme de sa prose. Un des romans les plus puissants de la rentrée. » Aline Audran, Librairie L'escampette
« Depuis plus de 30 ans que je lis et explore les méandres de la littérature je ne me rappelle pas avoir ressenti autant physiquement un livre... à commander d'urgence... » Gilles Perrotin, Librairie Le Marque Page
« Un obus littéraire qui laisse de belles, profondes et douloureuses traces comme toutes les guerres qui n’en finissent jamais ! » Max Buvry, Librairie Vaux Livres
« Waouw !!! Quel livre !!! Je me suis sentie bousculée, chahutée, parfois proche de la nausée mais alors quel style ! Certaines pages sont d’une grande sauvagerie tant elles sont ciselées, à vif. » Cécile Vidaller, Librairie La comédie
« Génial, perturbant, fort, surprenant ! » Frédéric Vasseur, MDP de Chateaulin.
« Voilà le genre de roman dont on se souvient, même des années plus tard : prodigieux. On nous a habitués, dans le thriller, à des serial-killers qui incarnaient le Mal de manière si extrême qu'ils devenaient abstraits. Avec Hyacinthe Kergourlé, l'identification est possible, jusqu'au vertige. Bataille écrivait : « l'horreur renforce l'attrait ». Avec Le Goût de la viande, on y est. » Hervé Delouche, Revue 813.
« C'est parfois trash, mais un roman coup-de-poing : époustouflant.» Loick Josse, Librairie La droguerie de marine
« S’il est des livres qui mériteraient de voir s’ouvrir pour eux les portes de l’Enfer des Bibliothèques, alors Le Goût de la Viande de Gildas Guyot est de ceux-ci. Seules la poésie de son style, la richesse de ses métaphores, la truculence de son humour glauque autorisent l’auteur de ce premier roman incroyable à cracher son venin à nos yeux ébahis de tant de violence littéraire.» Brice Vauthier, Librairie l'étagère
« Sidérant. Tout de suite emportée par l'écriture – quelle écriture ! Noir, mais sans violence gratuite. J'ai rarement lu quelque chose comme ça. » Benoîte Mourot, Librairie Tonnet
« J'ai adoré. C'est un roman noir, un drôle de portrait, qui réussit malgré son pessimisme permanent à nous interroger sur la condition humaine. Vraiment superbe. » Jean-Pierre Barrel, Librairie Un petit noir
« Un très beau livre, l'écriture est impressionnante. » Danièle, Librairie Libellule
« Le goût de la viande, sans mauvais jeu de mots, je l'ai dévoré ! Un roman ambivalent qui explore toutes les dimensions de ce rapport à la chair et ne laisse pas indifférent, qui vient nous titiller dans des recoins pas toujours confortables. » Florence Audra, Médiathèque de Villeneuve sur Lot