Né en 1945 à Uzeste, au coeur des landes girondines, Bernard Lubat est un musicien virtuose, touche-à-tout génial qui joue de la batterie, des percussions, du piano, de l'accordéon, des mots (en scatteur et en poète amoureux des mots-valises), tour-à-tour et surtout simultanément.
Il suit des études classiques au conservatoire de Bordeaux, monte à Paris dans les années 60 et intègre aussitôt, remarqué pour son talent, orchestres et formations éclectiques. Il travaille avec Claude Nougaro, Martial Solal, Stang Getz, Michel Portal ou Eddy Louiss.
Dans les années 70, il fait le choix radical de quitter les scènes parisiennes et de rentrer à Uzeste. Il monte la Compagnie Lubat, un laboratoire de création où décloisonnement et improvisation dessinent au jazz un visage ouvert. En 40 ans, la Compagnie Lubat accueille des artistes comme Bernard Brancard, André Minvielle, ou Francis Lassus. Lubat monte un festival d'été, l'Hestejada de las arts, où dialoguent écrivains et musiciens, sociologues et comédiens, peintres et syndicalistes. On y croise Bernard Manciet, Edouard Glissant, André Benedetto, Claude Nougaro, Félix Castan comme Ernest Pignon Ernest. Il travaille aussi bien avec les grands compositeurs contemporains tels que Luciano Berio, Iannis Xenakis, Pierre Boulez, que le CNRS et l'IRCAM, auprès desquels il conduit des recherches liant l'improvisation et l'iinformatique.
Volontiers provocateur, parce que l'insolence brise les normes et libère la pensée, homme de gouaille qui revendique la responsabilité politique et philosophique de l'artiste, Lubat pourrait agacer s'il n'était doté d'une immense autodérision, et d'un courage évident qui le porte à dédaigner les honneurs que sa virtuosité devrait lui valoir. Sans concession, ni pour les autres ni pour lui-même, dans la musique comme dans la vie, une improvisation permanente, il est un individu et une trajectoire éminemment singuliers dans le paysage artistique du XXIème siècle.
Né en 1945 à Uzeste, au coeur des landes girondines, Bernard Lubat est un musicien virtuose, touche-à-tout génial qui joue de la batterie, des percussions, du piano, de l'accordéon, des mots (en scatteur et en poète amoureux des mots-valises), tour-à-tour et surtout simultanément.
Il suit des études classiques au conservatoire de Bordeaux, monte à Paris dans les années 60 et intègre aussitôt, remarqué pour son talent, orchestres et formations éclectiques. Il travaille avec Claude Nougaro, Martial Solal, Stang Getz, Michel Portal ou Eddy Louiss.
Dans les années 70, il fait le choix radical de quitter les scènes parisiennes et de rentrer à Uzeste. Il monte la Compagnie Lubat, un laboratoire de création où décloisonnement et improvisation dessinent au jazz un visage ouvert. En 40 ans, la Compagnie Lubat accueille des artistes comme Bernard Brancard, André Minvielle, ou Francis Lassus. Lubat monte un festival d'été, l'Hestejada de las arts, où dialoguent écrivains et musiciens, sociologues et comédiens, peintres et syndicalistes. On y croise Bernard Manciet, Edouard Glissant, André Benedetto, Claude Nougaro, Félix Castan comme Ernest Pignon Ernest. Il travaille aussi bien avec les grands compositeurs contemporains tels que Luciano Berio, Iannis Xenakis, Pierre Boulez, que le CNRS et l'IRCAM, auprès desquels il conduit des recherches liant l'improvisation et l'iinformatique.
Volontiers provocateur, parce que l'insolence brise les normes et libère la pensée, homme de gouaille qui revendique la responsabilité politique et philosophique de l'artiste, Lubat pourrait agacer s'il n'était doté d'une immense autodérision, et d'un courage évident qui le porte à dédaigner les honneurs que sa virtuosité devrait lui valoir. Sans concession, ni pour les autres ni pour lui-même, dans la musique comme dans la vie, une improvisation permanente, il est un individu et une trajectoire éminemment singuliers dans le paysage artistique du XXIème siècle.