« Yes we can » « Responsable mais pas coupable » « Casse-toi pauv’ con !» « Je vous ai compris » « A l’insu de mon plein gré » « What else »
Au commencement, il y eut… la phrase.
Pas la petite, prononcée pour tacler ou pour amuser dans l’espoir de passer au 20h ; mais LA phrase. Celle qui, à peine échappée, entre en résonance avec l’inconscient collectif. LA phrase qui s’installe dans la mémoire de chacun, car elle résume à elle seule un état de nos sociétés.
Ensuite vint… l’écrivain
Celui que la phrase interpelle. Il pousse l’hypothèse au maximum et dessine le monde qu’elle annonce, au point de signer…
… Enfin… la fiction
De la SF sociale. Elle prend possession de notre environnement et de notre quotidien pour les transposer dans l’ horizon le plus proche. Elle embarque le lecteur vers un espace fictionnel nouveau.
Au-delà du noir pesant, totalitaire ou kafkaïen, ces nouvelles sont volontiers surréalistes, parfois poétiques. Toujours décalées.