Le premier roman de Dominique Chevallier paraîtra le 16 septembre. A la satire mordante, qui fait mouche à chaque ligne, s'ajoute l'élan romanesque apporté par l'héroïne, qui nous aspire dans son sillage. Personne n'eût espéré lire avec gourmandise un roman qui a pour sujet le « vieux monde » de la politique. Voilà bien ce que l'on nomme un cygne noir.
Nos livres connaissent des vies multiples, oui oui. Souvent, l'édition originale n'est que le premier visage d'une oeuvre destinée à des existences secondes. Le duo formé par Magalie Delobelle et Elsa Misson (Agence So far so good) permet à nos écrivains de passer les frontières par le biais de traductions, voire de conquérir les écrans via les adaptations audiovisuelles. In8 se charge par ailleurs de leur inventer un avenir en poche, pour être toujours plus accessibles au lectorat.
Une histoire freaks et rocambolesque pour les 12 ans et +, nouvelle pépite de la collection Faction, parce qu'il n'y pas d'âge pour se mettre à la littérature noire.
Sylvia Cagninacci a frappé fort avec son premier roman. Sa déflagration est inversement proportionnelle à son ampleur : le roman est court, mais Ange et Noëlle, les amoureux maudits, et le petit Dominique, nous hantent pour longtemps.
Michel Abescat a lu « Des rires de hyènes », de Marion Brunet. Extraits.
La Guerre froide dans un théâtre de poche : avec l'efficacité qu'on lui connaît en matière de portrait psychologique, Marion Brunet nous convie dans un huis-clos cerné par la mer, métaphore de la mort qui approche aussi inexorablement que monte la marée. Entre le journaliste émérite et la jeune femme rugueuse, un dialogue se noue, une relation se tend, et la tension monte. La Guerre froide fait encore des victimes, et les êtres sont toujours à double-visage, comme au temps de la Stasi.